Mais pas que.
Conception
Sur le papier
Même en habitant dans la région parisienne il est possible d’avoir son petit coin de tranquillité (relative). La proximité de l’eau a toujours été pour moi un élément essentiel. De plus je sais apprécier les îlots de nature, rajouter à cela un passé de pêcheur puis aquariophile, il en résulte un bassin.
Dans un premier temps, c’est une serre de 20 m² adossée à la maison qui figure dans mes plans, puis j’ai choisi d’arrêter les orchidées, il a fallu commencer les plans de mon coin nature.
Comme toujours commencer par les données techniques: le terrain est à peu près plat, en région parisienne il faut s’attendre à des périodes de froid, pas dignes de l’est de la France d’où je viens, mais quand même. L’importance du plan d’eau, délicate question, trop petit je penserai à une bassine, trop grand il ne s’intégrerait pas au jardin. Trouver l’emplacement aussi…
La solution fût habituelle : « suffit de voir ». A l’aide du tuyau d’arrosage je me représente les contours. Compter plus d’un mètre de profondeur pour que les poissons passent l’hiver et hop, la bêche.
Une cavité de ce genre (et pas mal d’ampoules) :
profondeur en centimètre
p1 : pompe de filtration
p2: pompe de remous
longueur » 15m
largeur » 6m
volume» 17,5 m³
surface » 43 m²
En fait ce fût la pioche, la bêche et la pelle, le terrain est bien dur dans le fond. Avec mon trou j’ai donné naissance à un grand tas de terre aussi qu’il me fallut reprendre pour la benne du professionnel.
La méthode
J’ai lu quelques ouvrages sur le sujet, fouillé sur la Toile également et fait à ma manière, comme d’habitude. Pour ceux qui veulent le détails il vaut mieux aller sur la page spéciale « conception».
Le résultat
La faune
Que peut-on mettre dans de l’eau ?
Je n’ai pas eu le temps de me poser la question, la nature s’en est chargée dès le lendemain : des insectes. Le premier visiteur venait sûrement du bassin 100 m plus loin ou des étangs du golf à 300 m à vol d’insecte : un dytique (ça vole ces trucs là).
Deux semaines et quelques nouveaux venus plus tard, je mis en acclimatation quelques poissons rouges, carpes, esturgeons, ides mélanotes, goujons et vairons. Fin avril pour être précis. Pour quoi cette précision ? Simple : ça ce reproduit tout ce petit monde, en juin – juillet.
Il y eut quelques décès, inévitablement. Je tiens à jour une liste des poissons ajoutés ou enlevés.
Pour la reproduction une observation par un après-midi bien chaud me permit de compter une cinquantaine de jeunes, avec une appareil photographique, plus ou moins colorés. Pour les amateurs de chiffres, une liste exacte est à disposition (télécharger: population).
Et je ne compte pas ceux que l’on devine sur cette photographie, même pas sûr que ce soit des goujons qui se sentent chez eux et à l’aise.
Un petit tour en images
La flore
L’expansion est connue, inévitable, mais à ce point c’est surprenant. Fin mai j’intègre quelques belles plantes: nénuphars, iris, joncs et autres herbes dont le nom m’échappe en tenant compte de leurs besoins (qualité d’eau, de terre, soleil, profondeur, etc.). J’ai dû éclaircir sévèrement ce printemps. Fidèle à mon habitude, j’ai quelques chiffres pour cela aussi (inventaire) Quelques photographies …
Quelques photographies…